Homo Burnatus

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Location: Vevey, Vaud, Switzerland

Un épicurien qui mord à pleines dents dans la vie

Thursday, October 26, 2017

Indonésie (Flores: Labuan Bajo - Ende - Kelimutu)

Flores, un nom qui évoque les fameux dragons du Komodo, et aussi son volcan Kelimutu avec ses trois lacs changeant de couleur à l'humeur du temps. C'est une autre Indonésie, plus authentique et bien loin des agitations sans fin de Bali et ses cohortes de touristes assoiffés et débraillés. Les voyageurs qui viennent dans cette région sont plutôt à la recherche d'authenticité que peut offrir Flores avec ses magiques paysages montagneux et ses forêts luxuriantes. Et pourtant la mer est là, omniprésente. Ce pays est un magnifique archipel avec ses milliers d'îles, la plupart d'origines volcaniques. Comme à Labuan Bajo où j'ai atterri il y a de cela quelques jours. Labuan Bajo est au départ un modeste petit village de pêcheurs adossé à la fantastique baie du Komodo de toute beauté. Mais il commence à s'agrandir depuis un certain nombre d'années grâce, ou à cause de l'attraction qu'exercent sur les voyageurs ces varans géants communément appelés dragons du Komodo. Des varans, il en existe ailleurs bien sûr, mais d'aussi gigantesques et d'aspect aussi terrifiants, on en trouve que sur cette partie du globe. Ces charmantes bestioles sont carnivores et ne dédaignent pas non plus la chair humaine si on a l'imprudence de s'approcher de trop près sans protection. ils vivent sur deux îles au large de la baie de Komodo: Rinca et Komodo Island qui sont toutes deux des réserves protégée où ils peuvent vivre en paix sans prédateurs. Pour ça, ils ont de la chance car leur chair est immangeable, et leur peau est trop dure et trop difficile à travailler pour pouvoir être utilisée dans la confection, du coup ils n'ont pas à se soucier du seul prédateur dont ils peuvent craindre: l'homme ! Et tant mieux. À part ça, l'endroit est aussi sympa à passer quelques jours pour les plaisirs du balnéaire. Et pour les adeptes de la plongée sous-marine, c'est le spot idéal ! Tout un chapelet d'îles grandes et petites attendent les plongeurs, les "snorkelingeurs", ou les excursionnistes à la recherche d'une eau turquoise d'une plage paradisiaque pour faire trempette sous un ciel bleu azur. Pour ceci, on peut bénéficier d'une offre abondant d'une multitude d'agences au village. Des tours d'une journée pour aller voir les dragons, avec arrêts snorkeling et baignade, ou des tours de 2 jours et une nuit passée sur un bateau au large. Pour toutes les gammes de prix, entre un immense bateau luxueux compris dans le package d'un resort de luxe avec le prix qui va avec ou une simple barque de pêcheur qui coûte une bouchée de pain ! On peut y rester entre trois et quatre jours pour explorer la baie et ses dragons et une journée à sillonner le coin jusqu'à Ruteng et les alentours à bord d'un scooter de location à travers d'une belle campagne parsemée de rizières entourées de hautes montagnes et de forêts. Le long de la Transfloresienne qui relie toutes les villes et villages de Flores, une route spectaculaire qui monte et qui descend, il n'est pas rare d'apercevoir des animaux sauvages tels que singes ou cochons sauvages. Et c'est aussi l'occasion de faire des rencontres avec des autochtones quand on s'arrête dans des villages le long de la route pour se rafraîchir. Il faut dire que les Indonésiens sont vraiment charmants avec les voyageurs. Curieux d'esprit et amicaux, toujours prêts à rendre service. On se sent tout de suite à l'aise avec ces personnes qui vous accueillent avec joie et de façon complètement désintéressée. Je serai volontiers resté un peu plus dans cette partie de Florès, mais hélas, le temps m'est compté. J'ai déjà un peu trop perdu de temps sur Bali à cause de Boni (c'était très bien, je ne regrette pas du tout, non !), mais pour voir ce que je voulais voir pendant ce voyage, il va falloir que je mette les bouchées doubles. Donc, j'ai pris le bus pour Ende. Une journée de bus avec changement de véhicules a Bajawa. Un bled sympa aussi à visiter mais j'ai du zapper à cause du manque de temps, du coup, je privilégie Ende d'où on peut aller visiter le fameux volcan du Kelimutu. Arrivé à Ende à presque 10h du soir sans avoir réserver l'hôtel, j'ai fait confiance au chauffeur de bus pour l'hôtel et finalement c'était un bon choix. Un charmant hôtel en plein centre d'Ende, un single avec sanitaire privé et fan pour 100.000 rupiah par jour (7.50 CHF !). Que demande le peuple ? Louer un scooter pour 2 jours, le premier pour explorer la ville et ses alentours entourés de mer et de forêts, puis le deuxième pour aller voir le Kelimutu à une heure et demie de route d'Ende. La plupart des touristes se lèvent vers 3h du mat et partent pour le Kelimutu à 4h du matin pour voir le lever du soleil vers 6h30, 7h du matin. Le problème est qu'il pleut souvent tôt le matin en ce moment de l'année , prélude de la saison de pluie dans cette partie du pays. Et j'ai rencontré à l'hôtel un voyageur allemand qui m'a conseillé de partir plus tard de façon à être là-haut vers 9 ou 10h du mat, car selon lui la couleur des lacs est encore plus belle ! Cela me semble valable car ainsi je peux me lever vers 6h30, avoir le temps de prendre le petit déjeuner et de se mettre en route vers 7h pour y arriver vers 9h en roulant gentiment. Car il faut au moins une heure et demie, voire plus sur une route qui nécessite une concentration de tous les instants. La Transfloresienne est une route de montagne avec beaucoup de lacets et de déclivités avec des à pics impressionnants. S'y ajoute un intense trafic de "bemos", ces mini bus qui relient les différents villages le long de la route, des camions, des motos etc ... On a intérêt à être réveillé et concentré, c'est indispensable. Enfin l'entrée du parc de Kelimutu, encore une demi heure environ et on y est. Ce qui bien ici c'est que c'est très facile d'accès. On peut grimper jusqu'au sommet du volcan ou presque par voiture ou par moto. Une fois acquitté le droit d'entrée et laisser sa moto au parking, il ne reste plus qu'une demi heure à pied jusqu'au sommet ! Le jour où j'y étais, il faisait un ciel d'un bleu azur et malgré l'altitude (1640 m plus ou moins), il faisait une chaleur agréable pour trottiner le long des sentiers. Les voilà, le sommet et ses deux premiers lacs d'un vert profond et en quelques minutes passent au vert clair avec des reflets ocres de toute beauté. L'autre lac est un poil plus loin et lui, est plutôt gris presque noir ! Du sommet on a une vue splendide sur la campagne environnante avec des hauts pics et des forêts impénétrables. Et j'étais le seul touriste, à part quelques indonésiens en goguette. Très agréable contrairement au lever du soleil où c'est noir de monde. Sur le chemin du retour, il faisait une petite pluie et pour m'abriter, je me suis arrêté dans un de ces boui-bouis au bord du chemin et c'était l'occasion de passer un bon moment en compagnie des indonésiens sympas qui pensaient que je suis un des leurs et s'étonnent que je ne comprends pas leur langue 😂. Du coup, en faisant comme je peux car ils ne parlent pas ou juste quelques mots d'anglais pour leur expliquer le pourquoi et le comment de ma tête d'asiatique ! Un moment vraiment sympa en sirotant un café indonésien qui ressemble au café turc mais avec beaucoup plus d'eau. Voilà, depuis hier je suis de retour sur Bali avec un vol de Garuda, au même hotel a Seminyak car pas trop loin de l'aéroport pour demain matin. J'ai le vol à 9h25 du matin et avec le trafic infernal ici à Bali, il vaut mieux être prévoyant. A propos du vol, j'ai reçu avant hier un mail de Qatar qui me dit que pour des raisons opérationnelles (du to operational reasons), une formule qui ne veut rien dire si ce n'est comme je soupçonne, une surbooking de leur par et c'est pourquoi ils voulaient me mettre dans un autre vol que celui qui était prévu. ils doivent décaler mon vol de Doha à Genève. Au lieu d'arriver à Doha vers 13h30 et avoir tout de suite un autre vol pour Genève et arriver le vendredi soir vers 20h30, je devrai attendre jusqu'au lendemain matin (samedi) pour un vol à 7h30 et ainsi arriver à Genève à 13h30. Ce qui veut dire que je dois passer un après-midi et une nuit complète à Doha et tout ça sans un mot d'excuse, sans une proposition de dédommagement du genre une nuit d'hôtel et de repas payés par la compagnie pour les désagréments causés par leur faute. Bande d'enfoires, et lorsque l'on va sur la rubrique proposée pour les réclamations à propos de ce changement, comme par hasard, il y a toujours quelque chose qui ne va pas pour remplir toutes les cases. j'ai quand même essayé de cliquer sur le bouton "submit" mais j'ai l'impression que c'est pure perte ! J'étais entrain de penser d'envoyer un fax à leur "Customer Care Service" pour leur dire ce que je pensais de cette pratique et réclamer des compensations quand, tout à coup, hier matin, j'ai reçu un autre mail de leur part qui m'annonce que mon vol pour Genève de Doha a lieu comme prévu au départ et j'arriverai à Genève le vendredi soir comme indiqué sur l'horaire initial. Ouf ! Tout est bien qui finit bien. Enfin j'espere car à l'heure où je vous écris ces lignes, on est la veille de mon vol de retour et j'espère qu'ils ne vont pas me préparer un autre coup tordu comme avant. Voilà mes amis, mon voyage en Indonésie arrive à son terme, j'ai passé trois belles semaines ici ponctuées de belles rencontres et de paysages sublimes. Il est maintenant temps de rentrer au bercail où la vraie vie m'attend. Je garderai un super souvenir de ce pays avec ses habitants doux et amicaux et où on peut voyager en toute sécurité. C'est appréciable ! Je vous donne rendez vous pour d'autres futures voyages sur cette belle planète terre et vous remercie de prêter attention à ces gribouillis sans prétention. À bientôt, vous embrasse bien fort ! JPB

Monday, October 23, 2017

Indonésie (Bali - Lombok)

Bonjour, êtes vous passé au guichet d'enregistrement ? Non pourquoi ? Je n'ai rien à mettre en soute, et j'ai fait le check-in online. Tout va bien ! Mais vous revenez le 27, cela fait trois semaines non ? Oui, et alors ? Bon allez y ! Merci Madame. Ce dialogue surréaliste avait lieu juste avant l'embarquement à Genève pour Doha. Car la dame n'en revient pas que j'avais si peu de bagages pour un voyage de 3 semaines. D'ailleurs, ce n'était pas fini. Une fois que je suis dans le bus qui mène les passagers vers l'avion sur le tarmac, mon téléphone s'est mis à vibrer, et sur l'écran, c'est affiché numéro masqué ! J'ai quand même décidé de répondre et devinez qui est ce ? L'hôtesse du comptoir d'enregistrement ! Et c'est reparti: "Vous êtes déjà dans l'avion ? Non, dans le bus pourquoi ? Vous êtes sur de ne rien avoir à mettre en soute ? Mais Madame, je vous ai dit que non, vous n'avez jamais vu un voyageur adepte du voyage léger ? Ah bon, alors bon voyage monsieur". Incroyable mais vrai " 😂 À par ça, le voyage s'est bien passé quoique un poil longuet. Dans les 18h et quelques avec un changement d'avion à Doha. Je suis arrivé à Bali vers les 20h30 du lendemain. Un taxi pour Seminyak où j'ai mon hotel et il est temps de faire un tour d'exploration et trouver de quoi sustenter. Ce qui ne manque pas ici à Seminyak. ici, comme Kuta et les autres à Bali tels que Legian, Cangu, voire Jimbaran, c'est un endroit où des jeunes du monde entier viennent pour s'éclater: sex, beach, and rock'n roll ! Adultes, ados, hétéros, homos, lesbiennes, trans genres ou dragqueens tout le monde est bienvenu, il y en a pour tous les goûts ! Le long de l'immense plage et les rues adjacentes sont pleins de guesthouses, restos, discothèques, vrais ou faux salons de massage, bars plus ou moins louches ... Un quartier géant de perdition entouré de rues de la soif. À Bali, l'endroit à la mode en ce moment est Ubud, un coin reculé loin des plages surpeuplées de Kuta, Legian, Ciangu, ou Seminyak etc ... c'était le coin des artistes, des artisans, entouré de rizières et de végétations luxuriante qui attire toujours plus de touristes cherchant à fuir la masse de des fêtards sans foi ni loi des autres endroits de Bali. C'est juste un peu loin de l'aéroport (2h de route, voire un peu plus en cas de fort trafic), du coup, les voyageurs qui arrivent tard ou qui devraient prendre l'avion tôt le matin préfèrent rester sur Seminyak ou Kuta comme moi. D'ailleurs, j'attends un ami qui devrait arriver à Bali deux jours après moi et on ira à Ubud où il a ses habitudes car il est déjà venu plusieurs fois à Bali. Mardi soir, minuit passé, un message WhatsApp vient d'arriver sur mon cellphone. Hey JP, je serai là dans une heure, je viens d'atterrir à Bali. Ok, mon grand, je t'attends ici à l'hôtel. Voilà c'est parti, mon ami Boni arrive à Bali deux jours après moi. Un hasard qui fait bien les choses. Depuis le temps que l'on parlait de nos voyages respectifs, on aurait jamais pensé à se retrouver au cours d'un de nos trips a des milliers de kilomètres de chez nous. Ayant rencontré Boni un soir à Vevey, j'ai appris que ce dernier part aussi pour Bali, quasiment au même moment que moi. Ah, le bel hasard ! Le voilà le taxi qui amène Boni de l'aéroport. Bon, il est déjà passé deux heures du mat, et mon Boni a faim. Les restos normaux en retrait des plages sont déjà fermés, et la plage est un poil loin à pied pour Boni qui vient de se taper 18h d'avion. Pas de panique, j'ai repéré non loin de là un resto ouvert 24/24. Après un solide repas pour Boni et quelques bières locales pour fêter nos retrouvailles Balinaises, avec le jetlag, nous avons décidé de continuer à écluser encore quelques bières dans les bars encore ouverts pas trop loin de notre hotel. Ce que nous ne savions pas, c'est que les derniers boîtes encore ouvertes dans ce coin sont principalement pour les gays, lesbiennes, trans genre et autres ! Dans celui où nous sommes entrés, au début on pouvait boire notre bière plutôt tranquille mais une fois que les serveurs savaient que nous ne sommes pas en couple, ben, bonsoir la tranquillité 😂. On se faisait assaillir de tous les côtés. Par les serveurs, les ladyboys, mais aucune agressivité, c'était plutôt marrant et bon enfant. Et en sortant, on s'était encore fait accoster par des vraies belles de nuits qui chassent les clients à bord de leurs rutilants scooters. On a bien ri ce soir la.😂 Le lendemain, comme j'avais déjà payé mon jour d'hôtel, on est resté encore un jour à Seminyak, et explorer les alentours avec un scooters loué pour 6frs la journée ! Comme Boni est déjà venu plusieurs fois à Bali, j'avais là, un guide maison hors pair ! Et avec un scooter ici à Bali, on peut tout faire, une liberté totale et appréciable ! Pour cette journée restée à Seminiyak, nous sommes allés faire trempette à Jimbaran, un coin propice à la baignade car les vagues ne sont pas trop violente comme à d'autres endroits de Bali qui sont surtout dessinées aux surfeurs et autres bons nageurs. Ce qui est le cas de Boni, un bon surfeur ! Ensuite nous avons fait un grand tour et enfin, atterrir à Bukit pour admirer le coucher du soleil et les surfeurs à l'œuvre. C'est une île de toute beauté c'est vrai, mais le tribut à payer est la masse de touristes dont la plupart viennent ici pour se bourrer la gueule, faire la teuf pendant deux semaines en ayant le sentiment d'être des rois grâce au changes favorables. Le lendemain, nous sommes partis sur Ubud où Boni a ses entrées. Il y connaît quasiment tout le monde suite aux plusieurs séjours succesifs. On va crècher chez Krisda une dame qui tient une maison d'hôte en plein centre d'Ubud, pour un prix très doux et où Boni est reçu comme un ami de longue date. Juste à côté, il y a IndaLodge, une autre jolie guesthouse où avaient aussi séjourné Boni et son amie Isabelle et où il est aussi ami du patron. Un drôle de personnage répondant au doux nom de Phatma. Srilankais d'origine naturalisé Indonésien après son mariage avec une Balinaise. Il est à la tête d'un petit empire de plusieurs bars, hôtels et restos sur Bali. Il se dit aussi agent secret du gouvernement et se promène toujours avec un pistolet sur lui et toujours accompagné d'un solide gaillard (son bodyguard selon Boni). Il arrive souvent à Boni et moi de prendre l'apéro au bar de la piscine d'IndaLodge, et l'orsque l'on tombe sur Phatma, il nous est souvent impossible de payer nos bières. Et l'ami Phatma y est toujours avec sa bouteille de Johnny Walker. Il en boit quasiment une bt et demie par jour le gaillard. Sacré personnage je vous dis ! Voilà, j'ai passé quelques jours bien sympa avec l'ami Boni à Ubud. Il m'a emmené voir les belles choses du coin, toujours en scooter avec lequel on peut allers partout et perdant moins de temps qu'avec les voitures ou autres bus dans ce trafic infernal de Bali. Ubud offre beaucoup de choses à voir: La forêt des singes, les magnifiques temples indouistes, les ateliers d'artistes peintres, les galeries d'art, les musées d'art balinais et. ... Beaucoup plus intéressant que les plages bondées du reste de Bali. C'était super ces moments en compagnie de Boni, mais hélas, mon temps commence à être compté. Je dois encore aller sur Lombok, une île proche de Bali (une heure et demie de bateau rapide) qui est aussi connue pour ses belles plages mais un peu plus calme que Bali. Et je profite aussi de l'occasion pour revoir un copain indonésien qui a vécu 16 ans en Suisse en y fondant une famille. Cela fait maintenant 7 ans qu'il est revenu à Lombok pour travailler comme guide francophone. J'y ai passé deux jours en profitant un peu de la plage de Senggigi et passer une soirée en compagnie de Putu, cet ami dont je vous parle. Après je suis revenu encore un jour à Ubud pour prendre l'avion de Bali pour Labuan Bajo sur Flores, une autre Indonésie par rapport à Bali. J'ai pris l'avion à Bali car depuis Lombok, il fallait faire escale de plusieurs heures à Bali et en plus, depuis Lombok, les vols sur Flores ne sont possibles qu'avec Wings Air ou Lion Air, les compagnies qui sont sur la liste noire de l'UE ! Tandis que depuis Denpasar, on peut voler avec Garuda la compagnie nationale qui est réputée fiable. Pour à peine plus cher par rapport aux low costs précédemment cités ! Malheureusement quand je suis revenu à Ubud pour cette journée, Boni a déjà quitté l'endroit car il avait d'autres amis venus de Suisse à retrouver du côté Bukit et ensuite sur Lombok pour s'adonner à leur sport favori: le surf ! Partie remise, car à mon retour sur Bali depuis Flores, on devrait se revoir un jour ou deux avant mon retour en Suisse. Par contre, j'ai revu Phatma, et on a fait la tournée des grands ducs sur Ubud dans ses différents bars. Il a fallu que je m'arrache car le lendemain j'avais mon vol pour Labuan Bajo où je me trouvais jusqu'à hier. Un gros village de pêcheurs qui domine une baie de toute beauté et qui commence aussi à prendre de l'ampleur avec l'arrivée des touristes attirés par l'odeur des dragons du Komodo. Des varans géants qui ressemblent aux dinosaures avec leur aspect terrifiant, mais ceci sera le sujet du prochain article mes amis. D'ici là, portez-vous bien. Vous embrasse bien fort. JPB