My Photo
Name:
Location: Vevey, Vaud, Switzerland

Un épicurien qui mord à pleines dents dans la vie

Monday, October 23, 2017

Indonésie (Bali - Lombok)

Bonjour, êtes vous passé au guichet d'enregistrement ? Non pourquoi ? Je n'ai rien à mettre en soute, et j'ai fait le check-in online. Tout va bien ! Mais vous revenez le 27, cela fait trois semaines non ? Oui, et alors ? Bon allez y ! Merci Madame. Ce dialogue surréaliste avait lieu juste avant l'embarquement à Genève pour Doha. Car la dame n'en revient pas que j'avais si peu de bagages pour un voyage de 3 semaines. D'ailleurs, ce n'était pas fini. Une fois que je suis dans le bus qui mène les passagers vers l'avion sur le tarmac, mon téléphone s'est mis à vibrer, et sur l'écran, c'est affiché numéro masqué ! J'ai quand même décidé de répondre et devinez qui est ce ? L'hôtesse du comptoir d'enregistrement ! Et c'est reparti: "Vous êtes déjà dans l'avion ? Non, dans le bus pourquoi ? Vous êtes sur de ne rien avoir à mettre en soute ? Mais Madame, je vous ai dit que non, vous n'avez jamais vu un voyageur adepte du voyage léger ? Ah bon, alors bon voyage monsieur". Incroyable mais vrai " 😂 À par ça, le voyage s'est bien passé quoique un poil longuet. Dans les 18h et quelques avec un changement d'avion à Doha. Je suis arrivé à Bali vers les 20h30 du lendemain. Un taxi pour Seminyak où j'ai mon hotel et il est temps de faire un tour d'exploration et trouver de quoi sustenter. Ce qui ne manque pas ici à Seminyak. ici, comme Kuta et les autres à Bali tels que Legian, Cangu, voire Jimbaran, c'est un endroit où des jeunes du monde entier viennent pour s'éclater: sex, beach, and rock'n roll ! Adultes, ados, hétéros, homos, lesbiennes, trans genres ou dragqueens tout le monde est bienvenu, il y en a pour tous les goûts ! Le long de l'immense plage et les rues adjacentes sont pleins de guesthouses, restos, discothèques, vrais ou faux salons de massage, bars plus ou moins louches ... Un quartier géant de perdition entouré de rues de la soif. À Bali, l'endroit à la mode en ce moment est Ubud, un coin reculé loin des plages surpeuplées de Kuta, Legian, Ciangu, ou Seminyak etc ... c'était le coin des artistes, des artisans, entouré de rizières et de végétations luxuriante qui attire toujours plus de touristes cherchant à fuir la masse de des fêtards sans foi ni loi des autres endroits de Bali. C'est juste un peu loin de l'aéroport (2h de route, voire un peu plus en cas de fort trafic), du coup, les voyageurs qui arrivent tard ou qui devraient prendre l'avion tôt le matin préfèrent rester sur Seminyak ou Kuta comme moi. D'ailleurs, j'attends un ami qui devrait arriver à Bali deux jours après moi et on ira à Ubud où il a ses habitudes car il est déjà venu plusieurs fois à Bali. Mardi soir, minuit passé, un message WhatsApp vient d'arriver sur mon cellphone. Hey JP, je serai là dans une heure, je viens d'atterrir à Bali. Ok, mon grand, je t'attends ici à l'hôtel. Voilà c'est parti, mon ami Boni arrive à Bali deux jours après moi. Un hasard qui fait bien les choses. Depuis le temps que l'on parlait de nos voyages respectifs, on aurait jamais pensé à se retrouver au cours d'un de nos trips a des milliers de kilomètres de chez nous. Ayant rencontré Boni un soir à Vevey, j'ai appris que ce dernier part aussi pour Bali, quasiment au même moment que moi. Ah, le bel hasard ! Le voilà le taxi qui amène Boni de l'aéroport. Bon, il est déjà passé deux heures du mat, et mon Boni a faim. Les restos normaux en retrait des plages sont déjà fermés, et la plage est un poil loin à pied pour Boni qui vient de se taper 18h d'avion. Pas de panique, j'ai repéré non loin de là un resto ouvert 24/24. Après un solide repas pour Boni et quelques bières locales pour fêter nos retrouvailles Balinaises, avec le jetlag, nous avons décidé de continuer à écluser encore quelques bières dans les bars encore ouverts pas trop loin de notre hotel. Ce que nous ne savions pas, c'est que les derniers boîtes encore ouvertes dans ce coin sont principalement pour les gays, lesbiennes, trans genre et autres ! Dans celui où nous sommes entrés, au début on pouvait boire notre bière plutôt tranquille mais une fois que les serveurs savaient que nous ne sommes pas en couple, ben, bonsoir la tranquillité 😂. On se faisait assaillir de tous les côtés. Par les serveurs, les ladyboys, mais aucune agressivité, c'était plutôt marrant et bon enfant. Et en sortant, on s'était encore fait accoster par des vraies belles de nuits qui chassent les clients à bord de leurs rutilants scooters. On a bien ri ce soir la.😂 Le lendemain, comme j'avais déjà payé mon jour d'hôtel, on est resté encore un jour à Seminyak, et explorer les alentours avec un scooters loué pour 6frs la journée ! Comme Boni est déjà venu plusieurs fois à Bali, j'avais là, un guide maison hors pair ! Et avec un scooter ici à Bali, on peut tout faire, une liberté totale et appréciable ! Pour cette journée restée à Seminiyak, nous sommes allés faire trempette à Jimbaran, un coin propice à la baignade car les vagues ne sont pas trop violente comme à d'autres endroits de Bali qui sont surtout dessinées aux surfeurs et autres bons nageurs. Ce qui est le cas de Boni, un bon surfeur ! Ensuite nous avons fait un grand tour et enfin, atterrir à Bukit pour admirer le coucher du soleil et les surfeurs à l'œuvre. C'est une île de toute beauté c'est vrai, mais le tribut à payer est la masse de touristes dont la plupart viennent ici pour se bourrer la gueule, faire la teuf pendant deux semaines en ayant le sentiment d'être des rois grâce au changes favorables. Le lendemain, nous sommes partis sur Ubud où Boni a ses entrées. Il y connaît quasiment tout le monde suite aux plusieurs séjours succesifs. On va crècher chez Krisda une dame qui tient une maison d'hôte en plein centre d'Ubud, pour un prix très doux et où Boni est reçu comme un ami de longue date. Juste à côté, il y a IndaLodge, une autre jolie guesthouse où avaient aussi séjourné Boni et son amie Isabelle et où il est aussi ami du patron. Un drôle de personnage répondant au doux nom de Phatma. Srilankais d'origine naturalisé Indonésien après son mariage avec une Balinaise. Il est à la tête d'un petit empire de plusieurs bars, hôtels et restos sur Bali. Il se dit aussi agent secret du gouvernement et se promène toujours avec un pistolet sur lui et toujours accompagné d'un solide gaillard (son bodyguard selon Boni). Il arrive souvent à Boni et moi de prendre l'apéro au bar de la piscine d'IndaLodge, et l'orsque l'on tombe sur Phatma, il nous est souvent impossible de payer nos bières. Et l'ami Phatma y est toujours avec sa bouteille de Johnny Walker. Il en boit quasiment une bt et demie par jour le gaillard. Sacré personnage je vous dis ! Voilà, j'ai passé quelques jours bien sympa avec l'ami Boni à Ubud. Il m'a emmené voir les belles choses du coin, toujours en scooter avec lequel on peut allers partout et perdant moins de temps qu'avec les voitures ou autres bus dans ce trafic infernal de Bali. Ubud offre beaucoup de choses à voir: La forêt des singes, les magnifiques temples indouistes, les ateliers d'artistes peintres, les galeries d'art, les musées d'art balinais et. ... Beaucoup plus intéressant que les plages bondées du reste de Bali. C'était super ces moments en compagnie de Boni, mais hélas, mon temps commence à être compté. Je dois encore aller sur Lombok, une île proche de Bali (une heure et demie de bateau rapide) qui est aussi connue pour ses belles plages mais un peu plus calme que Bali. Et je profite aussi de l'occasion pour revoir un copain indonésien qui a vécu 16 ans en Suisse en y fondant une famille. Cela fait maintenant 7 ans qu'il est revenu à Lombok pour travailler comme guide francophone. J'y ai passé deux jours en profitant un peu de la plage de Senggigi et passer une soirée en compagnie de Putu, cet ami dont je vous parle. Après je suis revenu encore un jour à Ubud pour prendre l'avion de Bali pour Labuan Bajo sur Flores, une autre Indonésie par rapport à Bali. J'ai pris l'avion à Bali car depuis Lombok, il fallait faire escale de plusieurs heures à Bali et en plus, depuis Lombok, les vols sur Flores ne sont possibles qu'avec Wings Air ou Lion Air, les compagnies qui sont sur la liste noire de l'UE ! Tandis que depuis Denpasar, on peut voler avec Garuda la compagnie nationale qui est réputée fiable. Pour à peine plus cher par rapport aux low costs précédemment cités ! Malheureusement quand je suis revenu à Ubud pour cette journée, Boni a déjà quitté l'endroit car il avait d'autres amis venus de Suisse à retrouver du côté Bukit et ensuite sur Lombok pour s'adonner à leur sport favori: le surf ! Partie remise, car à mon retour sur Bali depuis Flores, on devrait se revoir un jour ou deux avant mon retour en Suisse. Par contre, j'ai revu Phatma, et on a fait la tournée des grands ducs sur Ubud dans ses différents bars. Il a fallu que je m'arrache car le lendemain j'avais mon vol pour Labuan Bajo où je me trouvais jusqu'à hier. Un gros village de pêcheurs qui domine une baie de toute beauté et qui commence aussi à prendre de l'ampleur avec l'arrivée des touristes attirés par l'odeur des dragons du Komodo. Des varans géants qui ressemblent aux dinosaures avec leur aspect terrifiant, mais ceci sera le sujet du prochain article mes amis. D'ici là, portez-vous bien. Vous embrasse bien fort. JPB

0 Comments:

Post a Comment

<< Home