My Photo
Name:
Location: Vevey, Vaud, Switzerland

Un épicurien qui mord à pleines dents dans la vie

Friday, March 13, 2009

On the road again 3 (Tauranga - Rotorua - Turangi - Wellington)

Oh my god ! J'ai la vessie pleine mais il n'y a pas de toilettes dans ce Cybercafe. Tant pis, le devoir m'appelle, depuis le temps que vous etes prives de nouvelles concernant la suite de mon voyage chez les Kiwis, je peux quand meme faire un effort apres tout.
Je vous ai laisse a Auckland la derniere fois, et bien je suis de nouveau a Auckland ce matin ou je suis entrain de finir ce billet, mais avant, j'ai fait un long chemin dans le Nord de la Nouvelle-Zélande qui m'a mene jusqu'a Wellington, derniere grande ville de cette partie de l'ile et accessoirement capitale administrative de ce pays jusqu'a hier
Mon periple m'a conduit d'abord a Tauranga, un des plus grands ports Neo-Zélandais, où au début des annees 90, un ami, great adventurer et grand apéroteur devant l'eternel a posé son sac. Il y a passé un certain temps et a fait une belle rencontre avec une certaine Meagan Crompton qui doit avoir la trentaine bien sonnee aujourd'hui. J'ai beau sillonné tous les endroits susceptibles de favoriser des rencontres du lieu, et ouvrir grandes mes deux oreilles si des fois ce doux nom de Meagan est prononce sur une lovely lady de la trentaine, mais helas, nothing's happened ! Eh oui, mon cher Pak, tout passe, tout casse et seuls les souvenirs sont vivaces !

A part ca, Tauranga (les eaux protegées en Maori), un des plus grand ports de la Nouvelle-Zélande en ce qui concerne l'exportation et au benéfice d'une terre fertile, a tout pour bien faire. C'est une region prospere, et grace a la douceur de son climat, a toujours ete un des site prefere des Maoris. Elle a preserve son heritage colonial, ses sites historiques et avec son agriculture, est toujours en mesure d'offrir du travail toute l'annee a beaucoup de monde. D'ailleurs, dans les Backpackers de la region, il n'est pas rare de tomber sur des flyers des grands fermes du coin qui cherchent a recruter de la main-d'oeuvre pour differentes taches concernant la recolte des kiwis et des citrons. C'est un bon plan pour les routards desargentés qui, grace a ca, peuvent gagner de quoi poursuivre leurs voyages.

Administrativement, elle fait partie de la region de Bay of Plenty, ce qui signifie la baie de l'abondance, car lorsque le capitaine James Cook a decouvert la region, il etait hallucine par la fertilite de l'endroit. Et par opposition, il a nomme l'autre baie ou se trouve Gisborne pas loin de la: Poverty Bay ! Actuellement, selon les Neo-Zelandais, c'est la region la plus riche du pays grace a son port et a l'afflux de vacanciers en ete car elle est tres prisee par des touristes locaux grace a son climat et par sa proximite avec Mount Maunganui, autre station balneaire reputee avec de longues plages de sables et escale des grands bateaux de croisiere.

Bon, pour les vacances balneaires c'est bien, mais pour le reste, Tauranga et Mount Maunganui , c'est bon pour pour 2, 3 jours car on se lasse vite. Tauranga par exemple, qui est pourtant bien 2X plus grande que Vevey, ne s'anime que grace a son Strand, la promenade le long de la mer ou se concentrent tous les bistrots et autres discotheques de l'endroit. Et en semaine, apres 10 heures du soir, c'est la desolation, les restos ferment car les gens mangent tot dans ce pays. La nuit on peut marcher des heures en ville en ne croisant que des homeless et autres marginaux. En quittant la pluie d'Auckland, je pensais retrouver ce soleil tant vante par les brochures touristiques en arrivant a Tauranga. Tu parles, j'ai debarque du bus Intercity en fin d'apres midi sous une tempete. Heureusement qu'il y a un Backpackers juste a cote de l'arret de bus, ca m'a permis de ne pas attendre trop longtemps car si la tempete s'est calme un peu plus tard, la pluie n'a cesse de tomber jusqu'au lendemain. Et dans ce cas la, une fois le sac pose, et douche, que fait-on ? Boire des verres au bistrot pardi ! So ahead to the Strand qui est a deux pas de la et c'est justement le moment des "Happy Hours". Je suis tombe par hasard sur un bistrot italien qui offre des "House Wines" a 4 NZD et les tapas gratuits a volonte. Le bistrot est plein et l'ambiance est superbe. Les tapas etaient gouteux et le vin maison, mamma mia che buono ! C'est un excellent vin Neo-Zelandais qui porte le nom d' Ebenezer, oui exactement comme l'institution pour personnes infirmes moteurs au dessus de Vevey. Par contre, je peux vous dire que ceux qui ont vinifie ce nectar n'etaient pas handicapes du tout.

Le lendemain, c'est aussi dans ce resto italien que j'ai fait mon plus grand repas europeen du periple, car jusque la, je me suis plutot regale de nourriture asiatique. Et a propos, il vaut la peine de vous parler ici des habitudes hotelieres de ce pays. En Nouvelle-Zelande, on a des restaurants appeles "non licensed" qui ne peuvent pas servir de boissons alcoolisees, d'autres "fully licensed" ce qui veut dire qu'ils ont le droit de servir de l'alcool, et d'autres encore "fully licensed and BYO", c'est a dire, ils peuvent servir de l'alcool, mais vous pouvez aussi apporter votre propre alcool (du vin, ou du champagne), certains restos demandent 2, 3 NZD pour le droit de bouchon, d'autres rien du tout comme c'est le cas de mon bistrot italien favori a Tauranga. Et comme par hasard, il y a toujours juste a cote un Liquor Store dans lequel vous trouvez tous les bons vins possibles. Alors, vous voyez souvent arriver les dineurs avec plusieurs bouteilles chemisees sous les bras.

Comme j'ai justement achete une bonne bouteille de Shiraz australien au Duty Free de Sydney, c'est l'occasion de la boire me disais je, alors ce soir la, je me suis offert un repas de chef: "King prawn with garlic sauce on a bed of salad" en entree, puis des Lettucine a la mode du chef qui est ici une femme, une Neo-Zelandaise qui a appris son metier a Brescia et qui parle un italien perfetto avec qui j'ai echange quelques mots dans la langue de Dante. Et apres, un "short black" pour finir le repas sur la terrasse afin de pouvoir en griller une. Car ici, nada smoking dans les etablissements publics. Bref, c'etait une soiree sympa.

Mais comme je ne suis pas venu ici pour faire du balneaire, j'ai repris la route le lendemain pour Rotorua, une ville qui sent le soufre partout car construite sur une terre pleine d'activite geothermique. C'est un peu Pozzuoli du cote de Napoli mais puissance mille ! Des mares de boue chaude et des volutes de vapeur partout dans la ville même dues à la Caldeira de Rotorua ! Il faut se gaffer de ne pas tomber dedans car vous etes cuits ! C'est le cas de dire. Des bains thermaux a tous les coins de rue. La plupart des grands hotels offrent des spas prives a leurs clients. Pendant les trois jours passes ici, je suis alle tous les soirs au bain, un different chaque soir, c'est super et ca fait du bien aux vieux os, c'est le pied mes amis.
Le coin est aussi un des plus grands spots touristiques de la Nouvelle-Zelande avec Queenstown. D'ailleurs les Neo-Zelandais la surnomme Rotovegas car elle est tres animee (surtout dans la journee, car le soir des 22h, pas terrible) et offre une multitude d'activites touristiques. Des sauts a l'elastique "Bungy" impressionnants, nager avec les dauphins, excursion a White Island, un volcan encore en activite au large de Whakatane, le tour des lacs (on compte 17 lacs autour de Rotorua) et bien d'autres. Mais l'endroit a voir et que la plupart des gens qui viennent a Rotorua ne manqueront pour rien au monde est Wai-O-Tapu situe a 27 km de la ville. Une zone geothermique intense avec beaucoup de sources d'eau chaude aux couleurs changeantes. Des sentiers sont amenages autour de ces sources qui permettent aux gens de circuler entre ces differents pools.
Et tous les matins a 10h15 pile, on peut assister a l'eruption de Lady Knox Geyser qui jaillit de terre jusqu'a une hauteur de 20 metres, et suivant le temps, peut durer plus d'une heure. Ce spectaculaire Geyser porte le nom de Constance Knox, la seconde fille du 15e Gouverneur de Nouvelle-Zelande Uchter Knox.

J'ai passe quelques jours sympas ici et le dernier soir, en fumant une cigarette devant la porte du Backpackers, (car meme avec une chambre individuelle, on ne peut pas fumer dedans, c'est la loi ici en NZ), il m'a semble entendre parler espagnol, il y avait la un jeune couple et le garcon est alle chercher quelque chose au lobby. En posant la question a la demoiselle si elle est d'Espagne, j'avais l'agreable surprise d'apprendre qu'elle vient de France, de Perpignan plus precisement. En discutant un peu, j'apprend que Audrey, c'est son nom, travaille dans un resto ici a Rotorua car comme les jeunes Belges, ou Canadiens, les Francais, jusqu'a trente ans, ont la possibilite de passer une annee en Nouvelle-Zelande ou l'Australie et ont l'autorisation de travailler pour subvenir a leurs besoins. C'est un programme d'echange entre La Nouvelle-Zelande, L'Australie et ces pays. Interessant! Qu'attend le gouvernement Suisse pour conclure de tels echanges qui permettront aux jeunes de partir, apprendre une nouvelle langue et voir le monde ? On est toujours en retard d'un train en la matiere.

En fait, Audrey est venu chercher Phil, le receptioniste anglais du Backpackers ou je suis descendu pour aller boire un pot apres le boulot. Pedro le Chilien est aussi de la partie et Audrey m'a propose gentiment de me joindre a eux. Sympa, pas de refus bien sur pour un "night bird" comme moi, vous vous en doutez. Et bien, Rotorua apres minuit en semaine, il n'y a plus grande chose d'ouvert, a part quelques dancings bourrés de jeunes avinés, mais l'equipe sait ou aller, et on a atteri dans un bar super cool avec une Lady completement bourrée mais qui joue du piano comme une deesse. Il y avait la aussi Hinga, un Maori et guitariste a ses heures. A minuit, le barman qui est un ami du groupe, a ferme les portes et nous sommes restes dedans a boire des verres et refaire le monde jusqu'au petit matin. Une superbe soiree, merci a toi Audrey et si tu lis ces lignes, sache que ca a ete un plasir pour moi de te connaitre et je te souhaite que le meilleur pour ton annee en Nouvelle-Zelande et aussi plus tard. Si tu passes en Suisse, n'hesite pas, ma maison te sera toujours ouverte.

Apres ca, il faut rentrer a l'hotel et le plus dur c'est que le lendemain, je dois rendre la chambre avant 10h du mat. Le fameux "check out" ici. Il ne me reste plus que 3, 4 heures a dormir et avec ce qu'on a bu (meme raisonnablement), c'est quand meme un peu duraille. Ouf, j'ai tout de meme reussi a me lever dans les temps. Et direction la station de bus pour continuer mon periple sur Turangi.

Turangi, un petit village perdu, une eglise, trois bistrots qui sont la plupart du temps fermes a 18h30, 19 heures ! Et une alignee de lodges luxueux destines a accueillir les touristes fortunes qui viennent taquiner la truite dans le Tongariro River tout pres. C'est la capitale de la peche a la truite ici en Nouvelle-Zelande. Les gens viennent de loin pour ca, mais d'autres comme moi, nous venons ici pour le fameux Tongariro Alpine Crossing. Un trek d'une journee qui demande une bonne condition physique car au menu: 900 metres de denivellation, 3 crateres volcaniques a plus de 1800 metres d'altitude et 8 bonnes heures de marche. Des paysages de toute beaute, avec des lacs alpins d'un vert etincelant et de "sceneries" lunaires. Bref, c'est le "most famous one day trek in New Zealand". Pour voir tout ca, il faut esperer un beau temps car on est deja au tout debut de l'automne ici et sur ces montagnes, le temps peut changer a tout moment. On dit qu'il y a souvent 4 saisons en une journee ici dans le Tongariro National Park. Quand je suis arrive a Turangi, le temps etait chaud, au beau fixe. Le lendemain, le jour ou je dois faire ce trek, au debut, le temps etait plutot valable, un peu de soleil pas trop mais rien ne laissait prefigurer ce qui allait se passer. Notre groupe qui s'etait mis d'accord la veille autour d'une biere de faire le trek ensemble est compose de 5 personnes: Marie-Ambryme et son compagnon Jean-Pierre, et oui un homonyme, qui nous viennent de Nouvelle-Caledonie, des superbes personnes ouvertes et pleines d'humour. Et deux jeunes gars, un Australien, Shaun dont le pere etait en poste au Consulat Australien en Suisse, et Lee, un Neo-Zelandais d'origine asiatique.
Apres une marche d'environ d'une heure au pied de la montagne qui constitue le hors d'oeuvre, nous avons debute l'ascension proprement dite quand le temps commence a changer. D'abord la pluie fine, et a mesure qu'on monte, la pluie redouble. En nous croisant, des gens qui redescendent nous previennent que les conditions en haut sont epouvantables. Neige, vents a plus de 130 km a l'heure etc... Ils nous deconseillent de continuer car selon eux, le dernier passage juste apres le premier sommet avant de descendre sur l'autre versant, est super dangereux et on peut se faire emporter par le vent, vu qu'il n'y a pas de chaines fixees aux rocks sur ce passage pour pouvoir se cramponner. L'un d'eux, un vieil alpiniste a meme dit qu'il ne voulait pas lire des mauvaises nouvelles sur le journal du lendemain. Mais la, on ne voulait pas s'arreter en si bon chemin et on voulait voir par nous meme. Mal nous a pris car deja tout le long de la montee, on etait trempe par la pluie et a la fin c'est la neige qui tombe et qui nous fouette douloureusement le visage, projetée par ce terrible vent. Arrivant au sommet, c'est l'enfer. Un vent d'une violence encore plus extreme qui nous faire vaciller et le passage, effectivement, etait trop dangereux pour risquer notre vie. Il aurait fallu avoir un equipement plus adequat. En plus, a plus de 1800 metres le froid se faisait sentir durement. Dans ces conditions, nous avons prefere rebrousser le chemin, et ce n'etait pas plus mal car on etait tous transi de froid. Moi qui avais encore une autre grosse veste d'hiver dans le sac, j'aurai du la mettre mais je n'avais meme plus la force de m'arreter car il fallait avancer et descendre le plus vite pour se mettre a l'abri du vent.
C'etait une journee a oublier et tout le monde etait content d'arriver a l'hotel et rester de longs moments sous la douche chaude. Apres, Marie-Ambryme et Jean-Pierre nous quittent pour aller sur Tororua car ils venaient du sud de La Nouvelle-Zelande et font route sur Auckland pour reprendre l'avion sur la Nouvelle-Caledonie plus tard. Les deux jeunes et moi, sommes restes encore une nuit a Turangi dans ce Backpackers sympa et on s'est fait une bonne bouffe avec la cuisine mise a notre disposition, avec force vins et cocktails pour noyer notre deception d'avoir rien vu de ce trek. Et de passer la soiree avec le DVD du second opus du "Seigneur des anneaux". Disons que c'etait quand meme une performance sportive de faire 5 heurs de marche dans de telles conditions mais pour les photos qu'on esperait prendre, c'etait rape ! Le lendemain, comme pour raviver notre regret, le ciel etait d'une beaute a couper le souffle. Bleu et pas un nuage a l'horizon. En plus d'une chaleur estivale. Bon, c'est le moment de f... le camp, me dis je. Cap sur Wellington, une grande ville, pour changer un peu les idees.

Depuis Turangi a Wellington, le bus met 5 heurs et traverse des paysages magnifiques. De hautes montagnes, des lacs, des vallees sauvages et des vallons verdoyants. On peut rouler des heures sans voir une maison, a part quelques fermes isolees. Une nature qui par moment ressemble a la Suisse, avec des vaches, et surtout beaucoup de moutons. Ils sont partout. Parait qu'il y a actuellement, 3-4 moutons par habitant en Nouvelle-Zelande. Un peu plus il y a 10 ans.

Je suis arrive en debut de soiree a Wellington, plus rien a voir avec la tranquilite de Turangi. Elle m'a tout de suite plu. Comparee a Auckland, Wellington semble avoir un supplement d'ame qui fait qu'on s'attache ou pas a une ville. De taille humaine, un peu plus petite qu'Auckland, la capitale est le point de passage obligé entre le Nord et le Sud avec son detroit traversé journellement par les ferries qui transportent les gens et les vehicules d'une partie a l'autre de la Nouvelle-Zelande. Etonnament, il fait plus chaud ici qu'a Turangi ou Tororua et les terrasses des bistrots sont plein de gens. On dit que c'est la ville qui compte le plus de bistrots du pays. Ce qui donne un air des plus festifs a la cité. C'est vraiment tres agreable de flaner dans cette ville vivante qui a encore pas mal de maisons d'epoque et compte aussi de belles promenades sur les hauteurs qui dominent la ville, comme au Mount Victoria d'ou vous avez une superbe vue sur le port et la cite de Wellington.

Et son joyau, a visiter absolument: Le Musee Te Papa Tongarewa, musee national de la Nouvelle-Zelande. Un musee moderne avec plein de trucs interactifs et qui presente de facon interessante et instructive l'histoire du pays. Beaucoup de coins sympas pour les jeunes a qui on essaye d'interesser a la culture et pour les familles. En ce moment, comme expos ponctuelles, on en a une consacrée a Monet le peintre francais, et une autre sur l'immigration en Nouvelle-Zelande. Je n'ai en tout cas pas regrette mon apres-midi passe la-bas.

Et le soir, j'ai repere un resto Malaysien sympa ou on mange super bien et ou le BYO est possible. Et oui, ces derniers jours, il m'arrive souvent de passer au New World Mart ou au Liquor Store pour prendre une bonne bouteille de vin du coin qui accompagnera mon repas. C'est vraiment une superbe formule, dommage qu'en Suisse, ce n'est pas dans les moeurs. Le seul probleme ici, c'est qu'il est quasi impossible de trouver une demi-bouteille de vin dans ces magasins. Du coup, vous etes oblige d'en prendre une entiere et souvent ne pas la finir.

Hier, j'ai mis a profit ma derniere journee a Wellington avant de prendre le bus de nuit pour Auckland pour aller visiter le Parlement de Nouvelle-Zelande. La visite du batiment de l'interieur est possible et en plus, gratuit. Un ou une guide vous est meme propose toutes les heures pour guider les groupes dans les dedales de ce haut lieu de la vie politique Neo-Zelandaise et des commentaires qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement politique du pays. Tres instructif !

Voila mes chers, mon periple Neo-Zelandais arrive gentiment a son terme. Et avant de terminer, un mot sur ce beau pays qu'est la Nouvelle-Zelande. C'est un pays ou tout est fait pour la nature. On ne trouvera pas plus "verts" que les Neo-Zelandais. Si on aime une nature sauvage et grandiose, et de grands espaces, c'est ici qu'il faut venir. Savez vous que c'est le dernier pays ou on trouve encore des forets a l'etat originel ? Et oui, dans le Sud du pays ou c'est encore plus sauvage qu'ici dans le Nord.

Les infrastructures touristiques sont au point et tres bien organisées. Sauf un petit bemol, c'est peut-etre trop organisé et du coup, pour les sites en dehors des villes, soit vous prenez un "package" avec transport et billet d'entree combiné, ou louer une voiture, ou un taxi qui vous y mene, si non pas de transport public qui vous y depose et puis vous prenez votre billet d'entree vous meme. Un peu chiant et surtout plus cher du coup !
Les gens sont tranquilles, assez serviables et du point de vue securitaire, pas de soucis, c'est vraiment un pays tranquille. Autre chose qui fait plaisir, c'est que ici, j'ai la nette impression que les Maoris sont mieux integres, une communaute tres dynamique et mieux consideree que les aborigenes en Australie. Je ne connais pas trop l'Australie, 5 jours a Sydney ce n'est rien mais toujours est il que pendant ces 5 jours a Sydney, je n'ai croise que 2 abos et ils sont dans un triste etat ! Tandis qu'ici, les couples mixtes Pakehas (blanc) - Maoris sont assez frequents et les enfants sont de toute beaute. Ce qui denote bien une meilleure gestion de la question raciale en Nouvelle-Zelande

Voila mes amis, j'ai pris le bus de nuit hier, et je suis arrive tot ce matin a Auckland d'ou je partirai le soir pour San Francisco. Et dans l'attente du prochain billet qui sera consacre a l'autre "Nouveau Monde", je vous dis a tres bientot et vous embrasse tres fort.

JPB

0 Comments:

Post a Comment

<< Home