My Photo
Name:
Location: Vevey, Vaud, Switzerland

Un épicurien qui mord à pleines dents dans la vie

Friday, February 24, 2006

Bike trip to Cotopaxi

Salut à tous, ça va toujours ? Certainement je crois, car le week-end a déjà commencé pour vous non ? Il est vendredi soir 19h10 ici à Quito et je viens de rentrer il y a un instant d'un trip à vélo vraiment génial. Comme je vous ai dit, pour meubler cette journée, et aussi par envie de voir d'un peu plus près le fameux volcan Cotopaxi qui trone à 5897 m d'altitude juste pas très loin de Quito, je suis allé m'inscrire chez le Biking Dutchman à un tour en VTT qui combine l'avantage d'une activité sportive (pas trop dur car c'est presque tjs de la descente) et une approche d'assez près de ce monstre couvert de neige éternelle. Je vous ai aussi dit dans le dernier missive que je voulais me coucher tôt en prévision de cette activité - remember ? Et bien c'était rappé car presque tout la nuit sous la fenêtre de ma chambre d'hôtel, l'antivol d'une voiture parquée là se mettait à tout moment en action. Quelle horrible nuit mes amis, j'ai du dormir quelque chose comme deux heures pas plus. Et ce matin, à 6h30 du mat, rien n'est ouvert dans Quito pour au moins boire un café. C'est avec une gueule d'enterrement qu'on me voit arriver à l'agence pour monter dans le 4x4 qui nous emmène au pied du refuge du Cotopaxi à tout de même 4500 m d'altitude. Et là, la vue du monstre m'a tout de suite réveillé, il est tout simplement majestueux ce volcan vu de si près. On ne voit juste pas malheureusement le sommet car il y a trop de nuages. Et je suis aussi réveillé par le froid qu'il fait là-haut. On est quand même à presque 5000 m mes chers. Heureusement que l'agence a tout prévu, gants, casque etc... Eh bien c'est parti, on s'est lancé depuis 4500 m jusqu'en bas avec une halte pour le repas de midi qui fait du bien car mon estomac était entrain de crier grâce. Le parcours est magnifique dans un décor lunaire et la beauté des paysages fait que je ne ressentais aucune fatigue, malgré la mauvaise nuit et le ventre vide. Il est aussi moins dur et plus beau que celui de la Route de la mort que jai faite en Bolivie l'an passé. Ici, il n'y a pas d'à-pics vertigineux et il n'y a pas de trafic d'automobile, à part le 4x4 de l'agence qui nous suit pour transporter la bouffe, des vélos de rechange et aussi pour ceux qui ont un petit coup de barre. Des montagnes, de la pierre volcanique, des chevaux sauvages, et oui, qui galopent crinières au vent. J'étais en compagnie de 4 canadiens anglophones, super sympas et d'un chauffeur ainsi que d'un guide locale parfaitement bilingue spanish-english. La journée s'était ainsi déroulée au rythme tranquille de nos deux roues et c'est vraiment une des bonnes expérience de mon périple équatorien. Peut-être un peu moins émotionnelle que celle que je ne vous ai pas relatée dans le dernier chapitre. Celle que j'ai faite à Baños avec la traversée au dessus du vide (300 m de précipice et sur env. aussi 300 m de distance) entre les deux versants des montagnes, dans une nacelle qu'utilisent les indiens pour transporter des gens ou de la marchandises. De nos jours, ce truc est tiré par un moteur et plus à la main comme jadis. C'est vraiment de la séquence émotion cette tarabita comme ils l'appellent là-bas. Voilà chers amis, je vous laisse ici car il commence à faire faim. Demain c'est le départ pour Las Islas Encantadas, autrement dit les Galapagos. Il n'y aura sûrement pas d'Internet sur le bateau (un petit comme le mien), alors si jamais, ce sera pour samedi prochain à mon retour sur Quito. D'ici là, mes chers je vous embrasse bien fort. Ciao.

0 Comments:

Post a Comment

<< Home