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Location: Vevey, Vaud, Switzerland

Un épicurien qui mord à pleines dents dans la vie

Friday, February 10, 2006

On the road again (Equateur - Quito)






















Salut a tous, eh oui votre vieux pote est de nouveau "sur la route" comme disait Jack Kerouac. Cette fois pour une escapade en Equateur, un petit pays aux mille facettes. Le crapahutage a commencé a Amsterdam après un vol d'appoint sans problème depuis Genève. Après ça s'est un petit peu gâté, le voyage était un peu long et éreintant avec un décollage bien tardif par rapport a l'horaire prevu. Il était plus de minuit lorsque nous avons embarqué, et au moment du service du repas a bord, les mines des passagers s'étaient encore rallongées un peu plus, car au lieu d'un bon repas chaud auquel tous attendaient, les passagers s'étaient vus remettre un lunch-box avec un sandwich genre ciabatta et une minuscule salade plus bien sûr du dessert, cafe etc... Vous devez vous dire qu'on est difficile mais il faut savoir qu'à Schiphol (le hubbe d'Amsterdam) tous les restaurants ferment après 20h, il ne reste plus que quelques bars où on ne peut manger que des sandwiches, si non rien de conséquent.
Je me demande si KLM ne s'était pas lancé dans une politique d'économie drastique au détriment de la qualité légendaire de la compagnie. Heureusement, les hôtesses étaient tjs d'une gentillesse proverbiale, un peu gênées par mes questions, elles n'ont pas lésiné sur les bonnes petites bouteilles de vin pour mieux faire passer la déception.
A part ca, le vol était sans accrocs avec 1 escale à Bonaire, petite île des Antilles néerlandaises pas loin du Vénézuéla. Escale bienvenue après quasi 10h de vol car on peut descendre se dégourdir les jambes, et surtout pour moi l'occasion de griller quelques cigarettes. Ensuite, cap sur Guayaquil, 2ème ville d'Equateur pour embarquer des passagers qui partent sur Amsterdam le soir même avec cet avion.
Cette escale qui devait être courte (on n'est qu'à 25 min. de vol de Quito) a duré finalement 2 bonnes heures et c'était pénible car on ne peut sortir de l'avion. Un peu limite pour des gens qui ont passé pas mal de temps à bord depuis l'Europe.
Enfin Quito, ralliée à 10h du mat avec un magnifique soleil, juste un petit hic, le gars qui est envoyé par l'hôtel pour me prendre était en retard, et lorqu'il arrive, c'était pour me mettre dans un minibus (mais j'était seul dedans car il ne venait pas) conduit par un gentil pépé qui ne trouvait pas l'auberge où je dois descendre. Après avoir fait 36 fois le tour de l'Avenida Colon y Versailles, c'était finalement moi qui l'ai trouvé. Il faut dire que l'auberge était un peu en retrait de la rue et son enseigne était bien petit. Et là, les petites contrariétés continuent car le dirlo me disait que c'est plein chez lui (pourtant la réservation était faite dans les règles) et du coup, il me met chez l'une de ses connaissances qui tient un B&B tout à fait charmant mais seulement un peu plus éloigné du centre et surtout un peu isolé le soir. Même si on est dans un coin sur (le Quito moderne), c'est quand même emmerdant. Par contre, l'Hostal Parque Italia, c'est son nom, est superbe. C'est une magnifique villa de maître pleine de cachets et tenu par Monica(Suarez pas Bellucci), une patronne pleine de gentillesse et de savoir-vivre. En plus, les prix étaient plus doux qu'à l'autre. Pour 8 USD, une immense chambre et un petit-déjeuner maison formidable, alors que demande le peuple ?.
Hier, j'ai passé mon temps à courir pour régler les derniers détails pour mon excursion aux Galapagos, ouf tout est en ordre car j'avais des craintes pour la réservation du vol Quito-Galapagos-Quito car règne ici un certain laisser-aller pas tjs sympathique. Si non, Quito est une superbe cité, d'ailleurs classée patrimoine de l'humanité par l'Unesco. La ville est partagée en deux parties bien distintes, le Quito moderne et le Quito colonial, délimitées par le parc Ejido et vivent sans vraiment se côtoyer. D'un côté, les nantis qui vivent dans le Quito moderne où tout n'est que luxe et apparence, de l'autre le petit peuple qui peine à joindre les 2 bouts. Les touristes logent pour la plupart dans le Quito moderne car le soir c'est "muy peligroso" de sortir dans le Quito colonial où pas mal d'agressions de touristes ont été rapportées. Par contre, la journée on peut s'y promener en toute sécurité. J'y suis allé aujourd'hui, quelle magnifique ville coloniale. Que des maisons d'époque et une formidable explosion de couleur. On s'y sent bien, et il y a aussi pas mal de bons restos pas chers situés dans des patios merveilleux. J'y ai mangé à midi dans un endroit super un formidable plat de camarones ajillo à tomber par terre pour 3x rien. Malheureusement dès que la nuit tombe, pas mal de coins sont dangereux pour le gringo moyen. C'est pourquoi, ils vont tous loger à Gringoland comme surnomment les Quiteños. Dans tous les cas, c'est une ville très attachante et je me réjouis de la découvrir davantage à mon retour vers la fin du mois avant de prendre l'avion pour la Suisse. J'ai aussi rencontré les parents d'un garcon équatorien connu en Suisse à qui j'ai rendu le service de ramener pour son fils et les parents une grosse valise bourrée d'habits. Ils m'ont déjà invité pour un repas de l'amitié quand je serai de retour à Quito à la fin de mon périple équatorien. Sympa. A propos de repas, on a vraiment le choix pour la bouffe ici dans le Quito moderne avec pas mal de cuisines ethniques représentées. On mange pour 5, 7, max. 10 CHF. Et énormément de "Chifas", c'est comme celà que sont appelés les restos chinois ici en Am. Sud. J'en ai d'ailleurs dégotté un pas trop loin de mon hôtel qui fait des soupes extraordinaires et des plats chinois traditionnels copieux et pas chers du tout. Voilà, mes amis, je termine ici ce premier chapitre car le Cybercafé ferme dans 10 min. La suite dans une autre épisode d'acc. ? D'ici là, portez vous bien et bons baisers d'Equateur.

1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Salut, grand baroudeur!

Super, ton récit de voyage. Tu as un vrai talent d'écrivain et de reporter. Alors, je te tire mon chapeau [de pluie], comme on dit (allusion bien-sûr aussi au borsalino et au panama).
Tes descriptions nous mettent l'eau à la bouche, nous font rêver... Nous aussi, on aimerait bien vivre ce dépaysement.
En fait de rêves, on se console ici en suivant un peu les jeux olympiques, et les exploits de quelques-uns de nos sportifs (en ski, patinage et hockey).
A force de voyager en Amérique du Sud, tu vas bientôt parler l'espagnol couramment...
On attend la suite de tes impressions de voyage avec impatience.
Amitiés, et viva Juan Pedro !
Patrick

6:31 AM  

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